Dans une culture de guérison plus que de prévention, coaching et bien-être n’échappent pas à la règle. On y vient en urgence, à un moment limite de sa vie, d’une situation … et comme avec un médicament on souhaiterait aller mieux comme par enchantement.
C’est possible bien sûr ! cependant ce qui a mis des années à se construire peut avoir du mal à se déconstruire systématiquement en un claquement de doigt.
Parfois, la personne aura même attendu des années avant de se décider à rencontrer un coach, un psychologue … un professionnel de l’accompagnement.
Pourquoi attendons-nous d’être au plus mal pour agir ?
Peur du changement ! Espoir que demain ça ira mieux ! Un super ego ! Se juger faible ! Culpabilité à s’occuper de soi …
L’humain étant paresseux par nature, non pas au sens péjoratif du terme mais dans son intelligence à préserver ses ressources énergétiques (fatigue, souffrance …) il n’a pas de raisons en dehors de répondre à ses besoins fondamentaux d’agir plus que de raisons.
Nous allons voir le médecin quand nous sommes malades pour identifier et comprendre éventuellement l’origine du mal mais surtout pour ne plus être malade, nous allons voir un coach pour passer un cap, un challenge, débloquer une situation, trouver une solution, mais surtout pour avoir le sentiment de se réaliser et vivre davantage d’harmonie.
Pour inscrire les actions dans la durée, se discipliner, s’épanouir et garder la motivation, il sera utile de trouver du sens, de créer des liens, de prendre du plaisir à entreprendre au quotidien.
Coaching et bien-être – Le médicament du passage à l’action
Avec notre empressement légendaire de citoyens-consommateurs peu enclin à la frustration nous voudrions acquérir les facultés du changement et du bonheur en une ou deux consultations.
D’autant plus difficile quand notre modèle de société en est éloigné et nous conditionne à des illusions plus qu’à une philosophie de la sagesse.
Comme le dit l’écrivain Ulrich Leonard Tolle : « vous n’êtes pas votre mental. » Autrement dit, nous avons de nombreuses déconstructions mentales à effectuer pour s’affranchir des croyances limitantes, toxiques et polluantes, qui parasites notre pleine expression, notre plein potentiel … notre pouvoir divin (ouh làlà !!!)
Et oui ! inconsciemment nous avons bien plus souvent peur de nous même et de notre plein potentiel que de ne pas y arriver.
La notion de réussite peut alimenter dans notre esprit des freins, tel que :
- s’exposer à la critique, au jugement,
- prendre des engagements et s’y tenir,
- perdre une forme de tranquillité,
- devoir assumer des responsabilités,
- être confronté à une part trop grande d’inconnu …
Entre ce que nous voulons et ce que nous sommes prêts à entreprendre, il y a le fossé du passage à l’action causé par :
- le doute, la dévalorisation, le jugement, les peurs, l’analyse chronique, l’idée de l’échec …
Coaching et bien-être – confiance en soi, en l’avenir !
Notre mental cherche à nous préserver (instinct de survie) et à nous fuir pour éviter d’être confronté à sa condition, à soi même, là où coexiste la représentation de son idéal et de ses peurs.
« je voudrais … mais … » c’est le mais qui tue l’action ! qui vient s’insérer dans les phrases pour valider ses craintes, ses doutes … l’inaction.
Surmonter ses freins passe par :
- la prise de confiance en soi,
- le lâcher prise,
- la confiance en l’avenir,
qui eux mêmes s’obtiennent par un changement de représentations mentales et la prise d’assurance acquise au fil d’une succession d’expériences ressenties comme réussies.
Que la représentation mentale idéale de son bonheur se réalise ou pas, le résultat n’est qu’un plus à alimenter son sentiment de bonheur.
Autrement dit, à courir après une représentation du bonheur nous pouvons y passer à côté car :
- le bonheur n’appartient pas au futur, il est le présent
- le bonheur ne se recherche pas, il se vit
« Il n’y a point de chemin vers le bonheur, le bonheur est le chemin. » Lao Tseu
Coaching et bien-être – le bonheur de l’action juste
Si pour atteindre votre objectif (idéal) vous vous mettez dans des situations et des prises d’action avec lesquelles vous trouvez peu de sens, peu de plaisir … le sentiment de bien-être et de bonheur risque de faire défaut.
Quand passons-nous à l’action ?
Nous passons à l’action quand nous y sommes obligés ou pensons l’être ou que nous sommes relativement assurés des risques encourus (par exemple: plus de pour que de contre).
Si maintenant la part de risque est trop importante et selon la nature de l’enjeu (personnel, professionnel …), des stratégies, des étapes sont généralement mise en place pour avancer sans être dans un stress insupportable.
Le coaching aide à canaliser notre mental « ici et maintenant » et à décider des actions à prendre qui correspondent à notre épanouissement présent et à notre futur idéal, l’objectif.
Le coaching est ce « médicament » du passage à l’action permettant de trouver les étapes à mettre en place pour continuer à avancer dans sa vie avec confiance et cohésion.
Source de cet article coaching et bien-être :
Les enseignements d’Eckhart TOLLE : http://www.eckharttolle.fr/vous-netes-pas-votre-mental/
Ana
Bonjour,
Article très intéressant qui donne envie de creuser plus loin. J’ai atterri sur votre site à l’origine via votre article qui parle de « développement et d’auto-nuisance », qui était aussi très éclairant. Bonne continuation !