Que l’on aime ou pas tout ou partie de son corps, il n’en reste pas moins notre plus fidèle baromètre, notre indicateur d’équilibre physique, psychique, énergétique et émotionnel. En lui est cristallisé ce qui a fait écho depuis sa conception, et bien au delà part le capital génétique (source 2) dont il est constitué.
Il est le réceptacle qui accueille nos stress, où s’imprime ce qui n’est pas exprimé, ce qui nous touche, ce qui nous affecte. De nos pensées à nos rancoeurs, de nos révoltes à nos croyances, de nos excès à nos espoirs, …, le corps est l’éponge de notre expérience de vie. (Vidéo les frères PAIN : l’interaction, une énergie pour guérir)
Le corps ne ment jamais, c’est bien le seul !
Ignorer son corps, camoufler son corps, maltraiter son corps, ce n’est pas simplement agir sur l’enveloppe physique, mais cela revient à se déconnecter de la notion de globalité de l’être, des messages, des alertes qu’il nous transmet, de nos états profonds, de notre psyché, de notre état énergétique.
Le mal à dit, n’est-il pas la part de soi non comprise, stressée, non épanouie, qui évoque par le corps ce dont je dois prendre conscience, ou tout simplement accueillir tel le message communiqué par les cellules.
Le psycho-corporel, trait d’union entre le mental dont on croit avoir la maîtrise et le corps a qui l’on prête une simple fonction physico-physiologique, est le langage non verbal de notre parcours émotionnel, de nos manifestations inconscientes. Le corps n’est pas simplement un outil, un moyen de locomotion, il est la prolongation de notre expression, de nos vérités internes, de notre nature.
L’intelligence mentale est définie par notre science de référence comme l’intelligence qui prévaut, ce qui est vrai, du moins dans les modèles de sociétés de compétition, où la science de la logique, de la rentabilité, de l’exploitation, sont les axes d’évolution aux travers desquels le bonheur est véhiculé par l’illusion de la possession, de l’objet, et de l’apparence d’un confort relatif, créateur de dépendances.
Quand serait-il avec une société basée sur l’intelligence du coeur ?
Il a fallu attendre ces dernières décennies pour que la science dans sa quête de l’infiniment petit, valide notre complexité d’unité globale, alors que les médecines traditionnelles appliquent ce principe d’unité depuis plusieurs milliers d’années. Il ne peut qu’en résulter une réunification de ces approches non opposables mais complémentaires, exceptions faites des querelles de clôchers pour ne pas dire d’intérêts, quand bien même nous pourrions développer des avancés extraordinaires de simplicité pour tous, sur le plan de la santé, de l’environnement, …, et nous ne le faisons pas car ces solutions n’intéressent pas les structures économiques et les lobbies qui contrôlent le marché.
Sommes-nous logiquement idiots au point de ne pas s’autoriser à l’intelligence du coeur sous prétexte que cela n’entre pas dans une logique économique de consommation?
La voiture à air comprimé – Guy NEGRE
Savants maudits chercheurs exclus – Pierre LANCE
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