La répétition, planifiée ou non, est l’une des principales clés pour réussir vos projets et bien sûr vos rêves. Imaginer, planifier, organiser, agir, persévérer … recommencer différemment sans considérer la non réussite comme un échec mais comme la nécessité d’appréhender autrement la situation pour trouver d’autres possibilités et même de changer totalement de projet, de parcours de vie.
Pour apprendre à marcher un enfant tentera en moyenne 2000 fois de se mettre debout, l’inventeur essaiera des centaines de fois pour mettre au point sa création, … le déterminant commun de ces réussites est la répétition entrant dans un processus d’amélioration de sa stratégie, de sa pensée.
Combien de fois essayez-vous avant de renoncer ?
Echec – se confronter à ses peurs
Quand nous sommes confrontés à l’échec, diverses peurs, émotions, viennent nous déstabiliser. Même prendre le risque d’essayer est déjà en soi une source de stress car à l’idée de l’échec nous y associons volontiers nos plus belles croyances limitantes et avec elles celles véhiculées par la culture, par la société :
- ne pas avoir droit à l’erreur,
- l’échec est dévalorisant,
- échouer c’est symboliquement mourir, rater sa vie !
Touchés dans notre amour propre, dans l’estime de soi, nous trouvons toujours de bonnes excuses pour arrêtés d’avancer vers notre objectif car ne pas réussir nous blesse, génère de la déception, de la frustration, atteint notre fierté, nous baissons alors les bras
- mes efforts n’ont pas été payants, à quoi bon !
- je n’aurai pas le temps, je n’y arriverai pas …
- après tout mon objectif n’est pas si nécessaire, sérieux …
- si j’échoue encore cela va être difficle à vivre …
alors que l’échec ouvre la voie à d’autres possibles même si à l’instant T de vives perceptions négatives peuvent conduire la personne à adopter des comportements destructeurs. L’échec c’est s’octroyer l’opportunité :
- de mieux recommencer, de se renouveler,
- de trouver d’autres solutions,
- d’apprendre autre chose, de soi, du monde,
- de comprendre que cela n’était pas pour soi,
- d’aller là où son imagination n’a pas encore été,
- d’améliorer ses stratégies, d’apprendre de ses erreurs,
- d’être faillible, de lever des masques de personnalité,
- de demander de l’aide, d’offrir aux autres la joie d’aider,
- de ne pas être dans la fin de … mais le début d’autre chose …
Réussir c’est accepté l’échec, non comme une blessure ou une malchance mais comme un point positif pour y voir ce qu’il reste à développer ! Là où plus d’équilibre est à rechercher en soi, là où vous devez aller ou vous éloigner de … Si l’échec peut être vu comme la fin de quelque chose, comme le renoncement à un projet, à une histoire … il est essentiellement l’opportunité de trouver un meilleur alignement entre votre réalité intérieure, votre mission de vie et vos actions à venir.
Le coeur est sans échec !
Dans la quête à réussir un objectif, si certaines habitudes de vie sont constructives d’autres peuvent être désastreuses. Les habitudes nous définissent et nous confortent dans ce que l’on connaît, seulement la vie, l’environnement, notre évolution personnelle, nécessitent de s’adapter tout en s’actualisant pour maintenir l’équilibre dans la satisfaction de nos besoins entre ce qui est de notre perception de la réalité et notre idéal, entre la passion d’incarner du sens à sa vie au travers de ses actions et l’absence de motivation, la perte de sens.
Autrement dit, si ce que vous faites déjà ne vous permet pas de réussir il y a peut-être nécessité à créer du changement dans vos habitudes, dans la manière de répéter ce que vous faites.
« On ne peut pas résoudre un problème avec le même type de pensée que celle qui l’a créé. » « Un problème sans solution est un problème mal posé. » Albert Einstein
Etes-vous motivés, réellement motivés au point d’accueillir l’échec non comme un jugement, ni une dévalorisation personnelle, mais comme le moyen d’y voir une autre façon de s’y prendre, de recommencer autrement, de s’améliorer, car le fait d’échouer, de rater une étape, cela fait-il de vous une moins bonne personne, cela enlève t’il quelque chose à vos qualités humaines, à vos valeurs … bien sur que non !
Réussir flatte l’ego, nourrit le besoin de reconnaissance, de fierté, de grandeur, de pouvoir, le sentiment d’être plus apprécié, aimé … Si réussir est plutôt satisfaisant pour l’ego cela est-il en soi plus respectable, cela fait-il du sujet une meilleure personne ?
Quelle intention porte votre besoin de réussir ? Principalement, que cherchez-vous à combler, à équilibrer, par le besoin de réussir ? Pourriez-vous l’obtenir autrement que par cette recherche à réussir ? Ne l’avez-vous pas déjà ?
Vous pouvez aussi tout simplement ne pas vous poser de question – l’essentiel n’est-il pas de vivre emplie de joie, de bonheur et de sérénité dans le lâcher prise de la vie, accueillir le moment présent ?
Pour ne pas entrer dans cette dualité d’échec et de réussite, écouter son coeur est bien là l’ultime voie. En écoutant son coeur on ne peut être que juste avec soi même, il n’y a donc à ce moment là aucun échec ! Ce qui nous confronte à l’idée de l’échec sont les interactions et les difficultés à vivre ce que notre extérieur nous renvoie par les situations de la vie, de l’environnement, des autres, de nos croyances … la trahison, le jugement, l’abandon, l’injustice, l’indifférence … alimentent la notion d’échec.
Savoir et comprendre pourquoi et comment l’on veut réussir peut tout autant nous épanouir que la réussite imaginée.
- Trouvez ce qui vous anime, ce qui fait sens à votre vie,
- Agissez en conséquence, définissez vos priorités,
- Cessez de vous fuir, canalisez votre pensée, exprimez vos sentiments, gérez vos émotions
- Développer votre intelligence intuitive
« Il n’y a point de chemin vers le bonheur. Le bonheur c’est le chemin. » Lao Tseu
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