Peur de vivre : « Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine…. Elle est mortelle. » – Paulo Coelho
On a demandé au Dalaï-Lama: « Qu’est-ce qui vous surprend le plus dans ‘humanité? »
Il a répondu: « Les hommes… Parce qu’ils perdent la santé pour accumuler de l’argent, ensuite ils perdent de l’argent pour retrouver la santé. Et à penser anxieusement au futur, ils en oublient le présent de telle sorte qu’ils finissent par non vivre ni le présent, ni le futur. Ils vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir… et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu. »
C’est ainsi que nous sommes habitués, conditionnés, à fonctionner de la sorte quand nos peurs et nos croyances limitantes nous régissent et que nous voulons bien nous y résoudre par fatalité, par paresse, … Il faut dire que notre concept de système économique induit l’épée de Damoclès vis à vis du sacro saint Graal, l’argent, et que sans lui sans suit le manque de confort, de reconnaissance, d’intégration sociale, … un tableau si noir qu’il incite peu de monde à vouloir sans passer.
Peur de vivre et croyances limitantes
Outre la pression de notre modèle socio-économique dont on ne peut difficilement s’extraire à l’exception de religieux, de marginaux … le chemin emprunté par les Hommes évoqué par la citation du Dalaï-Lama montre à quel point nos comportements peuvent être absurdes et comment nous prenons des routes détournées pour s’exonérer, pour fuir notre pleine puissance, notre condition humaine présente, au lieu d’aller directement vers notre liberté, notre spiritualité, nous empruntons des chemins de distraction limitant notre confrontation au pouvoir de notre existence et paradoxalement à sa fragilité.
« Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite. » – Marianne Williamson
Vivre mieux, le plus longtemps, voilà une aspiration légitime, personne n’aime particulièrement souffrir et avoir une vie éreintante, … Et pour autant notre plus grande peur se cache au sein même de notre puissance car elle conditionne une prise de risque équivalente.
Vivre pleinement, être acteur de sa vie c’est en effet sortir de sa zone de confort, lâcher prise, sortir du contrôle induit par les peurs et les croyances limitantes où vivre est de se préserver, ne pas se mettre en danger, ne pas se réaliser en réfreinant ses aspirations et ses rêves, pour ne pas être confronté au risque d’être blessé, au risque de perdre, au risque de mourir.
« Vivre chaque jour comme si c’était le dernier ; Ne pas s’agiter, ne pas sommeiller, ne pas faire semblant. » – Marc-Aurèle
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. » – Mark Twain
Prendre conscience de sa puissance ne permet plus de jouer avec soi, de se cacher, de se déresponsabiliser, ce qui implique également d’arrêter de se fuir et d’assumer ainsi sa vie. C’est limiter la prise de chemins détournés pour aller directement à son essentiel, vivre pour expérimenter la vie et non vivre la peur de vivre dans la peur de perdre la vie, l’amour, l’argent, …
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