Physiologie et coaching: le changement

coaching et physiologieLa physiologie est au corps ce que le coaching est au changement. Accompagner le besoin de changement, qu’il s’agisse de transitions professionnelles ou d’évolution plus personnelle touchant à la vie privée, revient indéniablement à accompagner des changements de physiologie, le corps et l’esprit ne faisant qu’un.

Pour favoriser le changement il existe des axes, des fondamentaux, dont le coach se sert pour étayer la personne dans sa démarche de progression:

  • ouvrir le champ des possibles,
  • changer de pensée,
  • se connecter à ses ressentis,
  • agir sur le physique, …

Cela peut se résumer par les changements qui auront tendance à s’opérer:

  • de l’intérieur (prise de conscience, confirmation), ce qui pourra mener ensuite à l’action
  • par la mise en mouvement, l’action de faire, « c’est en forgeant que l’on devient forgeron ».

 

Changer sa physiologie

Dans le livre « Pouvoir illimité », le coach Anthony ROBBINS évoque le fait qu’il déclenche toujours dans ses séminaires des scènes farfelues, bruyantes, rocambolesques, délirantes, car il amène les gens à faire des choses loufoques, tel que rugir, sauter en l’air, boxer … en leur demandant de le faire comme si elles avaient l’énergie d’éclairer une ville.

Que fait-il de particulier pour que les personnes se mettent dans de tels états ?

Tout simplement, il demande de suivre ses consignes, ses recommandations, comme s’ils étaient chargés d’une hyper puissance … plus heureux, plus sûrs de réussir que jamais, pleins de ressources et regorgeant d’énergie.

Que ce soit une tierce personne qui nous programme à agir ou que ce soit nous même qui le décidions, en se représentant mentalement l’état dans lequel nous serions si le but était déjà atteint permet d’induire des changements sur la physiologie.

Posture physique et représentation mentale

L’attitude mentale (les représentations internes) et physique (posture, voix, mouvement …) sont étroitement liées. Agissez sur l’un et l’autre va s’ajuster, la physiologie est notre meilleure alliée pour le changement car elle est rapide et juste.

On ne peut pas adopter durablement une attitude mentale sans que le physique s’y synchronise comme on ne peut pas avoir une posture physique sans engendrer un état interne de pensées.

Comment changer sa physiologie en une seconde ?

Choisissez de vouloir changer ! Imaginez être déjà là où vous souhaiteriez ! et durant un temps plus ou moins long commencez par modifier, rééduquer, un ou plusieurs axes de votre personnalité:

  • votre façon de respirer, vos gestes, votre posture, comme basculer les épaules en arrière et bomber le torse … changez l’expression du visage, souriez … même intérieurement, prenez le contre pied de vos pensées négatives pour en extraire le positif …

Nous passons tous par différents moments de doute, de souffrance … mais nous pouvons choisir nos pensées et comportements:

  • soit se cristalliser sur les situations qui nous blessent, qui nous conduisent à des émotions désagréables, anxiogènes
  • soit passer outre, occulter sans rien changer et choisir de penser à tout autre chose comme une fuite en avant
  • soit réagir en choisissant de modifier sa physiologie, tant par la pensée que par le mouvement, sans pour autant occulter si besoin la phase de deuil

 

Pensée ou mouvement: la limite

Le changement intérieur que produit l’évolution d’une pensée, d’une nouvelle prise de conscience, peut avoir des répercussions sur nos comportements, nos perceptions … mais ça limite se situe dans l’inaction. Développer son niveau de conscience sans avoir à concrétiser d’action en lien à ce changement reste une étape interne de son évolution sans l’incarner symboliquement ou matériellement dans la vie et cela peut parfois suffire ou pas. Comprendre est une chose, agir en est une autre.

Le changement de physiologie par le physique, par le mouvement, l’expression … a d’intéressant sa réactivité, son immédiateté a agir sur notre état, nos sensations et représentations internes et externes, mais les bénéfices de l’action de modification physique n’engendrent pas forcément une prise de conscience durable et les bienfaits disparaissent aussi vite qu’ils sont arrivés dès lors que le changement physique revient à son état initial. Discipline et répétition sont la clé pour transformer un test en un comportement sur le long terme.

 

Source et liens évoqués dans cet article:

Wikipédia: la physiologie

Infirmier.com: phase de deuil

Constatant l'impact de l'alimentation sur ma santé, j'ai depuis 1986 développé mes connaissances et expériences dans ce domaine ainsi que dans d'autres secteurs liés au bien-être, au développement personnel, à la communication. Le constat de l'évolution du monde du travail (situations de mal être au travail, de stress, de burn out ...), l'accélération des changements de la société et les besoins diversifiés en matière d'accompagnement des personnes ont été des sources d'inspiration à vouloir trouver une façon d'aider qui soit complémentaire à mes activités professionnelles. Exerçant successivement des métiers d'animation, d'enseignement, d'aide aux personnes, le coaching est depuis 2011 l'approche principale par laquelle j'accompagne les demandes de changement et de recherche de solutions.

2 Commentaires

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  • SCANGA Olivier

    Bonjour Christophe,

    Article très intéressant et site riche d’informations.
    A bientôt.

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