Psychologue ! le coach peut l’être, comme le psychologue peut être coach, mais au delà d’une question de formation, de méthode ou de théorie, l’intérêt pour la personne en demande d’aide est de pouvoir choisir vers quelle forme d’accompagnement aller ?
Psychologie et Coaching : croyances limitantes
Si l’image de la psychologie résonne encore parfois à des tabous et des croyances dont la condition sine qua non est d’être « fou » pour avoir recours à un psy, celle du coaching véhicule l’image d’un phénomène de mode. Bien évidemment, aucune de ces représentations ne se justifient et de nombreuses années ont été nécessaires pour amorcer une déconstruction de ces croyances sociales qui perdurent ça et là.
« Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu’un atome. » Albert EINSTEIN
Dans un premier temps il convient donc pour la personne d’identifier le rôle des professionnels de l’accompagnement car la confusion est fréquente entre ce que peut vous apporter un psychiatre, un psychologue, un psychothérapeute, un psychanaliste ou un coach.
Avons-nous tous besoin de consulter ?
Sans doute que non ! et surement que oui !
Comme l’a si bien dit Albert EINSTEIN, nos croyances sont difficiles à lâcher. Elles font tellement partie de soi que nous avons du mal à en prendre conscience et à voir et à croire autrement. Nous sommes au travers de nos croyances victime de nous mêmes sans nous en apercevoir car plus nous faisons notre une croyance moins nous sommes susceptibles de la déjouer, de l’identifier comme un frein à notre vie.
Alors que nous consultons aisément un professionnel de santé pour une maladie, un symtôme physique, un déséquilibre biologique, … nous sommes plus mesuré à consulter un professionnel de l’accompagnement pour notre développement personnel, notre intériorité (psychologie, émotions, pensées, sentiments, …).
Question de culture, d’éducation, de volonté socio-économico-politique, de croyances, de peurs … il est plus simple de se laisser médicaliser le corps que d’aligner ses ressentis, ses pensées, ses paroles et ses actions.
Et pourtant ! il est bien connu que les manifestations physiques sont en résonnance avec le mental (somatiser), induites par nos pensées, nos sentiments, nos émotions.
Psychologie : l’unité « esprit & corps »
Qui depuis sa naissance a déjà consulté :
- un médecin ou un praticien de santé, pour une maladie, pour un état physique diminué, pour un symtome corporel ? Tout le monde ou presque !
- un professionnel de l’accompagnement sur le plan psychologique ou du développement personnel ? En comparaison à la question précédente, c’est à la marge !
Même si aujourd’hui nous prenons conscience de l’unité du corps et de l’esprit, de part les nombreuses découvertes scientifiques et les applications médicales, pour autant nous continuons largement à être dans une démarche de soin, plus que de prévention. Autrement dit nous attendons d’être mal pour vouloir aller mieux et quand nous agissons pour soigner notre corps, notre « mal à dit », nous n’attachons pas autant d’intérêt à travailler sur notre intériorité (sérénité, motivation, sens, prise de conscience …), à soigner notre esprit.
Si votre physique vous a déjà joué des tours, vous a fait souffrir, a manifesté un état, une pathologie, … il est alors probable que l’un de vos centres neuronaux (mental, coeur, ventre) y soit pour quelque chose. Pour autant, après avoir calmer le symtôme physique par une crème, un cachet, … avez-vous pris le temps d’associer, d’écouter et d’agir sur votre être intérieur (pensées, sentiments, émotions …) ?
Nous savons davantage prendre soin de ce qui nous est extérieur que de nous même. D’ailleurs s’occuper tant et plus de ce qui nous est extérieur est une façon de s’éviter soi même en ne portant pas de regard sur soi, sur l’écologie de sa personne, de son ego, de ses blessures. Comme sur le plan de la santé physique, la tendance sur le plan psychologique est d’attendre d’être mal en point pour consulter le médecin, le praticien de santé, le psychologue ou le coach … (burn-out, déprime, pensées négatives, …)
Consulter un(e) coach – un(e) psychologue …
Même si aujourd’hui une sensibilisation à la prévention se fait jour, elle reste à la marge. Autrement dit, les consultations auprès des professionnels de l’accompagnement sont majoritairement effectuées à partir du moment où la personne vit un stress, une souffrance ou une difficulté. Plus rares sont les situations d’accompagnement où la personne est déjà dans une dynamique positive de réussite où elle recherche davantage de performance, de bien-être ou souhaite anticiper des solutions face une situation à venir.
Le psychologue, le psychothérapeute, le psychiatre, le psychanaliste, le coach sont des acteurs de l’accompagnement dont chacun répond à des besoins spécifiques, parfois complémentaires, selon l’état de santé de la personne et sa capacité à exposer sa demande.
Le coach n’incite pas à rechercher le pourquoi mais le comment. Comment agir aujourd’hui pour atteindre demain son objectif ? C’est en cela que le coaching attire et plaît à l’entreprise, aux hommes d’affaires, aux dirigeants, aux cadres, aux sportifs de haut niveau, à toutes celles et ceux qui sont dans la recherche de solutions, de stratégies, de challenge, leur permettant de gagner du temps, d’optimiser leur potentiel, de trouver leur mission de vie, de prendre rapidement des décisions, d’agir avec plus de certitude, de confiance en soi, …
Si votre demande relève d’une situation psychologique grave (agression, viol, mort d’un proche, boulimie/anorexie, peur irraisonnée, tendance suicidaire …) ou d’une addiction sévère (cigarette, drogue, alcool …) le coaching ne sera pas la forme d’accompagnement adaptée.
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