Votre corps, peut-il davantage exprimer naturellement son potentiel ? Ressentir plus de forme ! plus d’énergie !
Si les solutions naturelles et artificielles sont nombreuses, il est recommandé de rechercher par principe de cohérence et de non nuisance, celles qui sauront répondre en priorité aux fondamentaux de la physiologie humaine.
En effet, comment aider le corps à performer si nos comportements et habitudes vont à contre sens de nos processus physiologiques, du principe d’autorégulation ?
L’autorégulation peut se résumer en la capacité du corps, de nos processus biologiques, à se réguler, à se réparer, à retrouver l’équilibre sans avoir à intervenir. Aussi, avec une connaissance accrue de notre physiologie et la prise en compte des alertes que le corps nous adresse, il devient plus cohérent d’étayer l’autorégulation par le simple respect de nos biorythmes.
Comment obtenir naturellement plus d’énergie pour votre corps ?
Pratiquer de l’activité physique ! d’accord mais si vous n’avez pas l’énergie ou l’envie d’en faire ce sera compliqué.
Mangeant mieux ! sûrement mais si vous êtes pris par le temps, le manque de motivation, ça risque d’être pareil.
S’accorder plus de temps de repos ! oui mais pas toujours évident de ce poser.
Au delà de ces exemples non exhaustifs, quelle est alors la solution qui puisse répondre au plus grand nombre et avec l’efficacité maximum ?
La solution simple et naturelle pour exprimer le potentiel de votre corps
Nous savons que la mal bouffe et la sédentarité sont des fléaux pour notre santé.
Ce dont nous avons moins conscience, ce sont les conséquences de l’absence de cohérence entre nos modes de vie et le respect de nos besoins physiologiques.
- La mal bouffe aura tendance à malmener la flore intestinale, à fragiliser le système immunitaire et bien d’autres désagréments.
- La sédentarité générera du surpoids et bien d’autres problèmes de santé.
Le non respect de nos besoins physiologiques, déjà présent avec ces deux précédents exemples le sera d’autant plus si nos biorythmes sont ignorés.
Votre corps au centre d’un cercle vertueux
Recréer un cercle vertueux c’est commencer par améliorer un ou plusieurs axes de sa vie en créant de meilleures habitudes ou en modifiant ou en stoppant une habitude ressentie comme néfaste. Par l’action d’un changement ressenti comme plus positif pour soi, le principe est que d’autres puissent se mettre en place.
Ces changements d’habitudes peuvent être définitifs et durables comme ils peuvent être des solutions momentanées ou cycliques. D’ailleurs, ces dernières solutions sont souvent des soutiens qui facilitent l’accès à des habitudes plus pérennes. Ce sont des solutions de transitions.
« Il vaut mieux faire un petit pas que trouver toutes les excuses du monde pour ne rien entreprendre. »
Par expérience, pas seulement la mienne et surtout celle de cultures millénaires, je vous invite à tester durant 21 jours, l’adage: « un repas de roi le matin, de prince à midi et de mendiant le soir. » Cet adage a pour principe de respecter nos biorythmes aux niveaux de nos organes de digestion et d’élimination.
Pourquoi cet adage est-il déterminant dans l’autorégulation de votre corps ?
Le jour et la nuit rythment naturellement nos cycles biologiques, notre horloge interne. En effet, nos organes ont des phases d’activité plus ou moins intenses durant les 24 heures d’une journée.
Pour schématiser, nous avons les organes d’assimilation (digestion) et les organes d’élimination (émonctoire).
Les premiers ont leur pic énergétique de fonctionnement le jour (6h-18h), les organes émonctoires la nuit (18h-6h).
En résumé, quand l’un de ces groupes d’organes travaillent, l’autre est en vide d’énergie, c’est à dire au repos.
Cet adage est déterminant car comme tout respect de nos biorythmes il facilite l’expression du potentiel d’autorégulation.
Cependant, certains en arrivent à inverser l’adage en prenant un repas de mendiant le matin et un repas de roi le soir.
Idem pour nos périodes d’activités professionnelles incohérentes avec les cycles saisonniers et nos
. Alors que l’hiver la lumière est moindre, que la nature et les animaux adoptent d’autres comportements, l’humain poursuit globalement le même rythme et intensité d’activité.
Nos organisations archaïques demandent à évoluer pour que cette usurpation de nos besoins physiologiques fondamentaux soient non pas une option mais une priorité.
Comment pouvons-nous optimiser le potentiel du corps alors que nous adoptons des habitudes antinomiques à nos besoins, aux rythmes de nos organes ?
Pourquoi respecter le rythme énergétique des organes ?
Avez-vous déjà vécu l’absence de sommeil durant deux ou trois jours ? C’est juste insoutenable.
Représentez-vous alors ce que peuvent vivre vos organes par l’absence de repos et une inversion dans la sollicitation de leur processus naturel. Jour après jour, année après année, que peut-on espérer d’une telle désynchronisation ?
Imaginez que votre voiture ait besoin de carburant. Allez-vous lui servir n’importe quel type d’essence ? Vous risqueriez de l’intoxiquer, un peu comme nous avec la mal bouffe. Alors que vous avez de quoi roulez, sans besoin particulier, vous décidez de refaire de l’essence. Un peu comme si vous rechargiez votre estomac inutilement. L’essence finit par déborder du réservoir, ce qui salit la carrosserie donnant un aspect gras. En reprenant la route, la voiture a des à-coups, cale et puis repart jusqu’au jour où l’excès de carburant, le manque de nettoyage et les apports non appropriés aux moments clés de son fonctionnement génèrent des événements plus graves.
Est-ce que c’est la quantité d’essence qui rend optimum le fonctionnement d’une voiture ? NON ! D’ailleurs avec moins d’essence, la voiture est plus légère donc potentiellement plus rapide. Le véhicule sera plus performant par l’apport d’un carburant approprié et sa capacité à l’utiliser, à le consommer, sans que rien n’obstrue ce processus.
En respectant nos biorythmes nous permettons au corps d’exprimer le meilleur de son potentiel.
Aussi, nous avons tout intérêt à réaliser des apports nutritionnels quantitatifs et qualitatifs au bon moment. En outre, il est tout aussi important, et même plus, de stopper l’apport alimentaire au bon moment. Cela faciliter l’action des organes émonctoires.
Pour votre corps, quelle est l’habitude à changer ?
L’action de manger comme un roi le matin s’entend car le corps aura le carburant pour toute ou partie de la journée. De plus, le matin aux alentours de 9 heures c’est le cycle où l’estomac est à son pic maximum. Si nous respections notre nature c’est le moment où devrions principalement nous alimenter.
Le repas de prince, situé en milieu de journée, est plus modéré. Le pic énergétique des organes d’assimilation commence à diminuer.
Si vous avez l’habitude de dîner le soir après 18h-19h00 et que ce repas est habituellement le plus important ou copieux de vos journées, il est utile de lire la suite de cet article.
Pourquoi nos repas doivent-ils suivre l’adage ?
Se nourrir, digérer et éliminer est le processus naturel qui sollicite très lourdement l’organisme. Il est facile de constater qu’après un repas chargé une phase de repos est la bienvenue. En effet, l’afflux sanguin et la mobilisation des ressources organiques pour assurer la digestion nous rendent peu ou pas opérationnel, l’appel de la sieste est là.
Durant la journée se sont les organes de digestion, dit d’assimilation, qui sont dans leur fonctionnement optimum. Autrement dit, c’est à ce moment là qu’ils vont être les plus actifs et performants pour accomplir leur activité digestive et soutenir l’organisme dans ses besoins.
Inversement, les organes émonctoires seront au top de leur fonctionnement à partir de la fin de journée jusqu’au lendemain matin.
Les 5 organes émonctoires (sorties du corps) principaux sont ceux qui servent à filtrer et à éliminer nos déchets. Voici très succinctement leur rôle d’élimination:
- Le foi (filtre, neutralise)
- La peau (sort les déchets par la transpiration, les boutons …)
- Les reins (urine)
- Les intestins (matières)
- Les poumons (déchets gazeux)
Que se passe-t-il si leur fonction est amoindrie, si la gestion de nos déchets organiques est mal optimisée ?
Comme avec la planète, les déchets s’accumulent, le recyclage est incomplet. Le corps pourra se manifester par diverses crises, inflammations, plus où moins aiguës.
La double peine du non respect de notre biorythme liée à l’élimination
En effet, si nous faisons un repas le soir alors que nos organes digestifs en charge de l’assimilation sont naturellement au repos, que ce passe t-il ?
Outre que la digestion risque d’être laborieuse, d’autant plus après un festin, vous aurez surtout limité le processus d’élimination des déchets.
L’organisme donne la priorité à la digestion. En effet, il ne peut pas garder le repas dans le tube digestif. Il doit impérativement assimiler le repas et cela au détriment du travail des organes d’élimination. Avec moins d’énergie disponible, les organes émonctoires traitent les déchets organiques comme ils peuvent.
Il s’agit de la double peine. Les organes d’assimilation vont péniblement faire leur travail et les organes émonctoires auront une gestion moins performante des déchets du corps.
Exemples de manifestations après un repas tardif et parfois trop copieux:
- sensation d’avoir passer une mauvaise nuit, difficulté à l’endormissement, réveil durant la nuit, transpiration …
- réveil difficile, nauséeux, mauvaise haleine, ballonnements …
Il faudra un ou plusieurs jours pour que l’organisme se remette de cet excès.
Le biorythme de l’élimination, le jeûne de la nuit
Par un apport modéré (un fruit, une soupe …) ou l’absence d’apport alimentaire après 18h00, les organes émonctoires vont pouvoir pleinement jouer leur rôle de nettoyage.
Avec un endormissement aux alentours de 21h00, le jeûne de la nuit peut pleinement s’exprimer. Il ne s’agit pas de se coucher avec la faim qui vous empêcherez de dormir mais d’avoir une dernière prise alimentaire au moins trois heures avant de vous coucher et qui soit plutôt très digeste.
Ce cycle naturel d’auto-nettoyage est sans doute la meilleure habitude à se réapproprier pour exprimer son potentiel corporel et d’autorégulation. Permettre aux organes émonctoires d’exprimer leur fonction de nettoyage est sans doute la plus pertinente solution à adopter pour favoriser le principe d’autorégulation.
Idéalement, votre lieu d’endormissement doit être obscure, sans source lumineuse, afin de favoriser la sécrétion de mélatonine. Pour faciliter le réveil, la luminosité du jour doit pouvoir poindre progressivement. Pour optimiser votre réveil et favoriser un état encore plus dynamique, grâce à la sérotonine, exposez-vous à la lumière et pratiquer quelques mouvements, exercices.
En respectant le biorythme de la physiologie humaine:
- le réveil sera plus facile et dynamique
- vous aurez plus d’appétit le matin
- si vous pensiez déjà être en forme, vous pourriez être surpris du résultat
- et vous pourriez constater bien d’autres améliorations
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Mieux comprendre avec des explications scientifiques le processus cellulaire que génère l’absence d’alimentation, la pratique du jeûne:
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